En dehors des policiers et gendarmes, le motard connaît hélas, bien d'autres prédateurs. Parmi eux :
LE GASOIL
LES BANDES BLANCHES
LES RAINURAGES
LES PIÉTONS
LE GASOIL !
Le gasoil est un carburant gras, bon marché, qui sent très mauvais. Il a été inventé par hasard à la suite des travaux d'un savant fou qui cherchait à mettre au point un parfum destiné à attirer les putois. En dehors des automobilistes radins, les routiers en raffolent, au point d'en gaver plus que de raison le réservoir des camions qui, évidemment, déversent leur trop-plein au premier virage venu. C'est la fameuse flaque de gasoil, bien connue des centaines de motards dépourvus d'odorat qui, chaque année, ont la malchance d'y poser leurs roues.
LES BANDES BLANCHES
Les bandes blanches et autres marques au sol sont en plastique, donc glissants comme du verglas dès qu'il pleut ( c'est-à-dire, en gros, 300 jours par an). Ces marques prolifèrent d'année en année, à tel point qu'aujourd'hui on recense:
- les lignes continues;
- les lignes pointillées;
- les zébras;
- les passages protégés;
- les fléchages;
- les lignes de priorités;
- les "Vas-y Poupou!"
(Ce dernier marquage tend toutefois à disparaître. On n'en rencontre plus guère que de vieux spécimens aux abords du col du Galibier dans les Hautes-Alpes, et à l'approche du Tourmalet dans les Hautes-Pyrénées).
Conclusion: par temps de pluie, roulez sur les trottoirs, les talus, où vous voulez mais jamais sur la route. C'est bien trop dangereux.
LES RAINURAGES
Miner les routes aurait risqué d'accidenter l'automobiliste, les bombarder aussi, apposer des tireurs à la mitraillette sur les bas-côtés également. C'est pourquoi .... les rainurages furent inventés. Grâce à eux, seuls les motards sont en danger. En dehors de les éliminer, les rainurages n'ont aucune utilité. Cependant les motards peuvent s'estimer heureux qu'il n'y ait pas encore des filins d'acier tendus horizontalement à hauteur de cou ...
LES PIÉTONS
Les piétons sont des bipèdes qui traversent la route quand le motard ne s'y attend pas. Eperonné bien comme il faut, le piéton doit se retrouver face au motard, à cheval sur le phare. Le motard bien élevé peut profiter de cette rencontre fortuite pour lui proposer de l'amener jusqu'à son lieu de destination. Mais en général le piéton refuse. Comme quoi la bonne volonté est rarement récompensée....